Les Fils Qui Se Touchent

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"Il faut apprendre à distinguer les lucioles dans le présent de leur survivance. Il faut les voir danser vivantes au cœur de la nuit, fut-ce sous le feu de quelques féroces projecteurs. La danse des Lucioles n’est rien d’autre qu’une danse de désir formant communauté au cœur des Ténèbres." G. Didi-Huberman

A 50 ans, je découvre mon épilepsie.
Après 25 années de "téloche de rue", le collectif Primitivi auquel j’ai consacré une grande partie de ma vie fouille dans ses tiroirs et fait le point.

 Les lignes sinueuses de nos souvenirs se croisent, résonnent, grésillent en se frôlant et deviennent la mémoire collective qui nous indique la route à suivre.



  • Une co-production 529 Dragons et Primitivi
  • Image : Nicolas Burlaud/Delphine Menoret/Gaël Marsaud/Thom Hakenholz/Frantz Ventura
  • Son : Pierre-Alain Matthieu
  • Montage : Nicolas Burlaud/Agathe Dreyfus
  • Mixage : Elory Humez
  • Musique originale : Laurent Pernice
  • Musique additionnelle : Bertolino/Le Gac
  • Contact : Régis Sauder/529 dragons : regissauder@orange.fr


La mémoire c’est un peu comme une termitière ou un vol d’étourneaux : de comportements individuels extrêmement simples émerge quelque chose qui est supérieur à la somme des individus. Et on voit se construire une cathédrale, un sens, une émotion, une mémoire collective. C’est pareil dans toute societé : animale, humaine, neuronale. Alors est ce qu’il y a une conscience d’être une termitière je ne crois pas. Nous on se sent quand même des individus. Mais est-ce que la société a conscience d’être une société ? Je ne sais pas…