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Primitivi et son doctorat sauvage peuvent aller se rhabiller : L’Escuela popular de Cine, teatro y television (Ecole Populaire de Ciné, Théatre et télévision), au Vénézuela a 20 ans. Elle a formé des génération de réalisateurs, techniciens pour changer le monde et la façon dont on le raconte.

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Primitivi et son doctorat sauvage peuvent aller se rhabiller : L’Escuela popular de Cine, teatro y television (Ecole Populaire de Ciné, Théatre et télévision), au Vénézuela a 20 ans. Elle a formé des génération de réalisateurs, techniciens pour changer le monde et la façon dont on le raconte.

L’ami Deronne nous envoie de Caracas, Venezuela des nouvelles de son école Populaire de Ciné, de Théatre et de télévision, qui, après 22 ans de travail acharné en terre bolivarienne, continue de former ceux qui inventeront une télé, un théatre et un cinéma de transformation sociale. Ils lancent une souscription kisskissbankbank. C’est là :

https://www.kisskissbankbank.com/soutien-a-l-ecole-populaire-et-latino-americaine-de-cinema-theatre-et-television-eplacite

En 20 ans d’existence, l’École Populaire et Latino-Américaine de Cinéma, Télévision et Théâtre (EPLACITE) a réalisé des milliers d’ateliers pour former de futurs cinéastes tels le salvadorien Sergio Sibrián. Dans "Le Tigre et le Cerf", sa première œuvre, un paysan indigène de 103 ans enseigne la flûte à un jeune apprenti pour qu’il puisse perpétuer la mémoire de la rébellion populaire de 1932. Ce film a reçu le Prix du Meilleur Documentaire Latino-Américain au Festival Sunscreen 2015 (Floride).

L’EPLACITE a été créée en 1994 au Venezuela par Thierry Deronne. En 22 ans, elle a offert plus de mille ateliers à de nombreux collectifs du Venezuela et d’Amérique latine comme le Mouvement des Travailleurs Ruraux Sans Terre du Brésil, l’École de Vidéo Mésoaméricaine au Salvador, la Fondation Luciernaga au Nicaragua, le Centre de Communication Populaire Aymara SAPHI ARU (Voix des Racines) en Bolivie, l’Association Paysanne de la Vallée du Fleuve Cimitarra (Colombie), les télévisions associatives du Venezuela et du reste du continent, etc...

Le fait qu’aujourd’hui en Amérique Latine les ondes de télévision restent concentrées aux mains de grands groupes privés explique pourquoi les médias alternatifs tendent à reproduire le langage commercial. Espace permanent de formation pour les jeunes talents populaires, l’EPLACITE veut briser ce joug et former une nouvelle génération de réalisateurs(trices).

En août 2016 les femmes de la télévision associative rurale Camunare Rojo TV (Venezuela) ou des militants du Mouvement Sans Terre du Brésil ont réalisé en quelques jours ce film sur l’histoire de la lutte pour la terre ’en espagnol) :

La suite en français ici, ou en espagnol sur le site de l’EPLACITE


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