Honduras : suivi de la répression vendredi 27->dimanche 29

Avec décalage horaire, le suivi des événements dans les rues honduriennes, depuis vendredi 27 à ce dimanche matin, jour des élections.

Aux dernières nouvelles ce ne sont plus uniquement les entreprises privées liées au putsch qui convoquent leur employés aux élections, mais c’est également le gouvernement de facto qui directement oblige les fonctionnaires des services publics à aller voter, l’armée est également mise à contribution pour obliger les populations des quartiers populaires à aller voter.

Dans le monde entier seuls 6 pays reconnaissent ces élections entachées d’irrégularités grossières et dont la majorité des candidats s’est désistée au cours des dernières semaines (il n’en reste plus que 2), les Etats-Unis (promoteur de l’accord San José), Israël (premier pays a avoir reconnu le putsch), le Panama, la Colombie, le Pérou et le Costa Rica (auteur et médiateur de l’accord San José).
Confirmant les déclarations faites dès octobre par le mouvement de résistance ces élections ne servent plus maintenant qu’à légitimer un coup d’Etat.

Bravo au Président Obama, Prix Nobel de la Paix, belle entrée en matière !!
En Amérique Latine, les USA renouent donc avec les pires pratiques de Nixon et de Reagan, une première pour un "démocrate". Ce qui n’augure rien de bon dans la région, pour rappel le Vénézuela et la Bolivie craignent des actions belliqueuses en provenance du territoire colombien, où sept bases étasuniennes doivent voir le jour.
Pour rappel également le gouvernement colombien est en prise avec les affaires des déplacés (4 millions de personnes déplacées de force par l’armée) et des "faux positifs", civils prétendument engagés pour un travail et retrouvés morts grimés en FARC, assassinés par l’armée. L’enquête officieuse sur ces exactions de l’Etat avance péniblement mais tout le gouvernement Uribe est sur la sellette, l’enquête officielle est quasi inexistante.

Dans ce contexte, plusieurs pays de l’Unasur et de l’OEA dont l’Argentine se disent réservés quant à la continuité de la paix en Amérique du Sud. Les membres de l’Alba eux sont plus catégoriques puisqu’ils estiment que les Etats-Unis désirent les écraser, l’Alba représentant une menace face au néolibéralisme nord-américain.

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Avec décalage horaire, le suivi des événements dans les rues honduriennes, depuis vendredi 27 à ce dimanche matin, jour des élections.

Aux dernières nouvelles ce ne sont plus uniquement les entreprises privées liées au putsch qui convoquent leur employés aux élections, mais c’est également le gouvernement de facto qui directement oblige les fonctionnaires des services publics à aller voter, l’armée est également mise à contribution pour obliger les populations des quartiers populaires à aller voter.

Dans le monde entier seuls 6 pays reconnaissent ces élections entachées d’irrégularités grossières et dont la majorité des candidats s’est désistée au cours des dernières semaines (il n’en reste plus que 2), les Etats-Unis (promoteur de l’accord San José), Israël (premier pays a avoir reconnu le putsch), le Panama, la Colombie, le Pérou et le Costa Rica (auteur et médiateur de l’accord San José).
Confirmant les déclarations faites dès octobre par le mouvement de résistance ces élections ne servent plus maintenant qu’à légitimer un coup d’Etat.

Bravo au Président Obama, Prix Nobel de la Paix, belle entrée en matière !!
En Amérique Latine, les USA renouent donc avec les pires pratiques de Nixon et de Reagan, une première pour un "démocrate". Ce qui n’augure rien de bon dans la région, pour rappel le Vénézuela et la Bolivie craignent des actions belliqueuses en provenance du territoire colombien, où sept bases étasuniennes doivent voir le jour.
Pour rappel également le gouvernement colombien est en prise avec les affaires des déplacés (4 millions de personnes déplacées de force par l’armée) et des "faux positifs", civils prétendument engagés pour un travail et retrouvés morts grimés en FARC, assassinés par l’armée. L’enquête officieuse sur ces exactions de l’Etat avance péniblement mais tout le gouvernement Uribe est sur la sellette, l’enquête officielle est quasi inexistante.

Dans ce contexte, plusieurs pays de l’Unasur et de l’OEA dont l’Argentine se disent réservés quant à la continuité de la paix en Amérique du Sud. Les membres de l’Alba eux sont plus catégoriques puisqu’ils estiment que les Etats-Unis désirent les écraser, l’Alba représentant une menace face au néolibéralisme nord-américain.


Dimanche 29 septembre :


Visite du centre de vote de l’institut central Vincete Caceres, interview de Reina Rivera du CIPRODEH (Centre d’enquête et de promotion des droits de l’homme au Honduras)


Visite d’un centre de vote, interview d’un observateur (qui ne dit pas pour qui il observe les élections), vue des bâtiments de la Stibys fermés par l’armée, vues de divers centres vote gardés par l’armée, et interview d’une militante féministe.

21:00 (03:00 GMT)
Un groupe d’observateurs internationaux (affiliés avec les putschistes, portant les gilets d’observateurs internationaux du Tribunale Suprême Electoral Hondurien) vient d’expulser manu militari la reporter D’Al Jasira d’un hôtel de capitale d’où ils vont faire connaître les résultats électoraux. Parmis ces vandales il y avait Calderón Calderón Sol, ex-président du Salvador, nous l’avons vu sur Canal 11. La journaliste a été expulsée uniquement parce qu’elle rapportait que les élections n’avaient pas été massives et propres.

20:40 (02:40 GMT)
Explosion d’un engin au le Siège du Parti Libéral à Tocoa, Colomb

18.14 (00:14 GMT)
A San Pedro Sula 15 collèges électoraux ont été sabotés et n’ont pas pu ouvrir leurs portes. Des ont été changées et des cadenas ont été posés dans plusieurs endroits, pour les autres des explosifs et des grenades avaient été jetés.

Le pourcentage d’abstention est de 70 %. Pour chaque 350 personnes qui corresponent à chaque collège, 100 ont voté. Il n’y avait pas d’observateur international sur les lieux de vote, seulement dans quelques bureaux isolés. Le décompte des votes s’est déroulé et ils ne se sont pas présentés là non plus.

18:00 (00:00 GMT)
Le CPTRT dénonce les arrestations de 14 mineurs aux abords du centre de vote Martízez le Rhodes ainsi que dans la banlieue Rosalinda, deux quartiers de Tegucigalpa. Les arrestations ont été menées par 8 policiers et quelques membres du commando Cobra. Le premier groupe de mineurs a été arrêtés alors qu’ils se trouvaient réunis dans une épicerie.

[VOIR LA NOTE COMPLÈTE EN BAS]

16:00 (22:00 GMT)
Zuni Gutierrez Vallejo, confirme pour Radio Globo, l’arrêstation de Gustavo Enrique Cabrera, de nationalité costaricienne, secrétaire général de l’organisation Justice et Paix de l’Amérique Latine. Le lieu de son incarcération est inconnu, il a été emmené par une patrouille de la police préventive.
Une petite qui fuyait avec sa mère, une petite fille de quatre ans, est impossible à localiser.
La patrouille M2 105 a torturé des membres de la résistance.

15:00 (21:00 GMT)
Ils capturent un membre de la résistance à Aldea Matasanos, Jamastrán.
Témoignage pris par téléphone à 14:31 (20:31 GMT). Le collègue Carlos Rubio rapporte depuis le département El Paradiso qu’il se trouve dans la municipalité de Jutiapa, département EL Paradiso, où les compagnons font toutes les démarches nécessaires pour obtenir un recours pour le ctoyren Gustavo Martinez, capturé aujourd’hui le matin au village, à Aldea Matasanos, Jamastrán, à cause du seul fait de faire partie de la Résistance.

14:30 (20:30 GMT)
Radio Progreso rapporte la présence de la police et de militaires dans les environs du Parc La Libertad (La Merced), qui attend pour réprimer les manifestants.

13:30 (19:30 GMT)
San Piedro Sula, manifestation pacifique fortement réprimée au centre de la ville, la télévision locale Canal 6 transmet des images prisent sur le vif. Ils tirent sans discriminations des lacrymogènes et tapent de même avec leurs bâtons. Quelques blessés, parmis ceux-ci un membre de la presse internationale.

12:00 (18:00 GMT)
En place les Cobras [police spéciale anti-émeute, accusée de multiples exactions] se trouvent prêts à réprimer les manifestants du Front National de Résistance Populaire (FNRP), qui a commencé une marche pacifique à San Pedro Sula et se trouve aux alentours du marché.
Les résistants du Front National sont répartient autour du marché manifestants avec des actions pacifiques, sans armes. Tandis que les soldats sont en pladce avec des armes et des attitudes provocatrices, prêts à la répression.

11:00 (17:00 GMT)
Nous avons été informés que dans la communauté de l’île Zacate Grande, la population de 800 familles a été obligée de voter par des individus armés habillés en civils et 24 dirigeants de la communauté sont poursuivis par l’armée, des perquisitions de logements se sont produites et la terreur prévaut dans les communautés.

10:00 (16:00 GMT)
Persecussion à Gualala
A Gualala, Santa Barbara, l’armée poursuit et harcelle les adversaires du gouvernement de facto. Leonel Arturo Enamorado, Carlos Antonio Bulnes, Kelin Dario Trejo et Alexander Trejo, ci-mentionné formé par FIAN Honduras et nommé pour remplir la tâche de procureur des droits de l’homme, fuient la police qui les poursuit sans justification. Hier ils ont perquisitionné leurs maisons et ont menacé leurs famille. La police et les membres de l’armée ont semé la panique dans la population avec des patrouilles constants et l’intention évidente d’en découdre.

9:00 (15:00 GMT)
La police frappe avec excès de violence le citoyen Fausto Arrazola qui distribuait des tracts marqués d’un “Non aux Élections” au centre de vote de l’école la République du Pérou, placée dans le quartier El Pedregal de Comayagüela. Après avoir été fortement tabassé il a été transporté à 8:25 à bord du véhicule numéro 543 de l’Entreprise Hondurienne de Télécommunications, HONDUTEL, portant la plaque 08720. Sa destination est inconnue, aucune nouvelle de Fausto Arrazola depuis.

8:00 (14:00 GMT)
Une autre bombe explose dans l’école Perfecto H. Bobadía, à Chamelecón, San Pedro Sula. Cette école est un autre gros centre de vote.

De plus on rapporte des coupures d’électricité à l’intérieur du pays, précisément dans la municipalité El Paradiso.
Le jeune Gencis Mario Orlando Umanzor Gutiérrez, a été arrêté à l’aube, dans le quartier Centroamericana de Comayagüela, vers 2:30 du matin.
Il a été arrêté par des militaires et par la suite il a été confié à la patrouille M03-03, qui l’a emporté.

D’autres moyens de surveillance permanente :
Honduras dans la Résistance> http://www.hondurasenresistencia.com
Un suivi de la journée de Résistance populaire au Honduras. La Haine.org
http://www.lahaine.org/index.php ? p=3177

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Dénoncé jusqu’à ce dimanche 29 au matin 8 heures (14:00 GMT)

Anne Marie Ríos la présidente du syndicat de la municipalité de San Piedro Sula menace le personnel de les virer s’ils ne vont pas voter pour elle, qui est candidate aux élections.

A l’école Minerva les gardiens des urnes ne sont pas civils mais militaires.

Dans la banlieue El Progreso il n’y a pas de transport public et ni vers San Pierre Sula.
Les gens proches de Saint Juan Pueblo ont entendus l’appel de la résistance et restent dans leurs maisons.

A l’école Lizandro Quezada les membres du parti libéral ne se sont pas présentés.

Il y a envirion 200 à 300 militaires qui se rapprochent de Guadalupe Carney dans la communauté de Jéricho et dans l’Hacienda Henri Osorto.

Le Stibys a été militarisé dans la nuit d’hier. 200 soldats ont assailli le siège du syndicat, ce matin un blindé léger est resté en faction.

Le personnel d’EMBOSA dénonce que l’usine à embouteiller a menacé le personnel qui ne va pas voter. Jorge Canahuati propriétaire d’Emobosa est l’un des financiers du pustch.

Des Honduriens résidents aux USA à San Diego, Los Angeles et San Francisco s’abstiennent de voter. Ils confirment leur adhésion à la résistance. D’autres groupes abstentionnistes à Houston à New York, Washington et dans le Misissipi s’organisent.

06:00 (12:00 GMT)
Le Nicaragua a fermé ses postes frontières d’El Espino, de Guasaule et de Las Manos à 06h00 (12h00 GMT), a annoncé le porte-parole de la police nationale du Honduras Orlin Cerrato lors d’une conférence de presse, ajoutant que le Salvador fera de même vers midi (18h00 GMT).

03:00 (09:00 GMT)
Des rafales de coups de feu et des détonations à la sortie de Olancho, à la hauteur de Cerro Grande. Les détonations se calment dans la zone de l’aéroport.

01:00 (07:00 GMT)
Des coups de feu et des détonations sont entendus dans la zone de l’aéroport, de Pedregal t de San Francisco de Tegucigalpa.
Marcos Cortés et Gustavo Adolfo Cortés dans Cortes ont été arrêtés. Il y a aussi des arrestations à Copán.

Samedi 28 Novembre

23:00 - 00:00 (05:00 - 06:00 GMT)
Des rapports de répressions et de captures arrivent de divers points du pays...
Les perqusitions et les arrestations dans Tegucigalpa continuent. A Radio Gualcho, des voisins de Reparto dénoncent des exactions commises par les forces de l’ordre en cherchant des jeunes hommes, en fracassant une porte et en faisant le coup de feu. Dimanche 12:05

A Danli les forces armées perquisitionnent la maison de Victor Corrales, confirmé par Andres Pavón à Radio Gualcho : ils ont démoli la porte ils ont tiré des coups de feu ils ont arrêté le fils et les autres. Pavón a un enregistrement de cela car ils ont communiqué avec lui depuis la maison avant d’être arrêtés. Ils sont membres de la résistance.

Il y a quelques minutes on rapporte à Gualala, de Santa Barbara des compagnons de la résistance se sont réfugiés à cause des menaces latentes des forces répressives contre eux et leurs familles. Guadalupe Carney suit le siège de la communauté.
Des explosion d’engins ont été entendus dans plusieurs endroits de San Pedro Sula.

21:20 (03:20 GMT)
Des compagnons dans les banlieues Kennedy et Pedregal dénoncent : que la police arrêtent des gens SANS ORDRES DE CAPTURE grâce à "l’état d’urgence". Ils emmènent les gens arrêtés.

20:30 (02:30 GMT)
Radio Globo informe que plus de 200 militaires encerclent la communauté rurale Guadalupe Carnegie, à Colomb, cette communauté s’est maintenue en permanence en résistance.

19:00 (01:00 GMT)
Une intervention combinée de l’armée et de la police a encerclé la maison du prof. Martha Silva résidante dans le secteur 3 de la banlieue El Sitio en face du rond-point. La professeure est une dirigeante de la résistance à la Conia et heureusement elle ne se trouvait pas là au moment de l’attaque.

18:00 (00:00 GMT)
La COFADEH informe de la perquisition des logements de membres d’organisations populaires à Santa Barbara.

A Gualala, département de Santa Barbara, les logements des jeunes hommes Alexander Trejo et Leonel Arturo Enamorado, leaders de l’Organisation Démocratique Populaire de Gualala, ont été la cible d’une perquisition par la Police Nationale Préventive sans aucun ordre judiciaire, elle a intimidé et menacé leurs parents ; zctuellement la police maintient les habitations sous surveillance. L’action a obligé plus de 20 jeunes hommes de l’organisation de jeunesse, à abandonner la communauté. [Note complète plus bas]

16:00 (22:00 GMT)
Des messages se rendent compte de la persecution de huit membres du front de résistance de lutte contre le coup dans la banlieue Kennedy.
Lundi ces collègues ont été arrêtés, tandis qu’ils affichaient une information juste et pertinente à propos du boycott électoral.
On nous informe que ce sont des personnes qui ont sympathisé avec le front et ont appuyé le projet de la quatrième urne.

15:00 (21:00 GMT)
Santa Rosa de Copán. L’armée occupe l’Institut Hondurien Oecuménique de Services dans la communauté IHNESCO que dirige le Père Fausto Milla.

14:39 (20:39 GMT)
Dans le quartier Guamilito, de SPS, il y a quinze minutes, une bombe a éclaté dans un bus de la route numéro 2, entre le coin de Sitramedhys et le Centre de Droits des Femmes, CDM.
Le bus est passé juste en face du CDM et en ensuite on a vu circuler des patrouilles de la police nationale et un camion de l’armée en face du Sitramedhys.

14:07 (20:07 GMT)
On viens de nous communique à la dernière minute que le réseau COMAI à Siguatepeque a été pris d’assaut par des militaires, fichage, perquisition, des abus. Les bureaux étaient ouverts quand les militaires ont fait leur entrée, par la salle à manger et par la cave.
Le personnel du réseau COMAI, est toujours à l’intérieur.

Vendredi 27 novembre :

Ángel Fabricio Salgado Hernández (32 ans) résidant dans la banlieue Travesía, a été gravement blessé par un tir à la tête après avoir percuté les clôtures de béton disposées par les militaires dans la rue, du fait du manque d’éclairage et de signalisation le jeune homme avait embouti sa voiture dans la barrière. Il a été immédiatment victime d’un tir dans la tête de la part des soldats qui gardent le périmètre de l’État-Major [Le fait est dénoncé plus bas]

La militarisation de la banlieue La Paz dans la municipalité de La Lima, Cortés, a occasioné angoisse et incertitude, hier vendredi à 20:30 (une heure locale) plus de 300 militaires, des policiers et des agents d’investigation ammenés par 4 camions militaires et deux bus ont investi cette banlieue en intimidant la population.
Une demi-heure avant le Front de Résistance organisait une activité culturel dans le centre social, où des dizaines de citadins discutaient de leur refus du coup d’État et des actions répressives du régime de facto.

Durant plus d’une heure, les policiers et les militaires, fusil à une main, ont marché par groupes de 15, en rôdant dans toute la banlieue, avec une attitude agressive et intimidatrice, même avec les gens qui jouaient un match de football sur le terrain communal.

A San Pedro Sula Tirzo Tarrios et Marco Fonseca ont été arrêtés. Ils ont été capturés au moment d’entrer dans un hôtel du SPS, on les accuse de posséder 80 bombes de peinture. Soyez sûr que la peinture découverte n’a aucun rapport avec les personnes arrêtées et qu’elle se trouvait dans une pièce à laquelle ils n’avaient pas accès. Selon la procédure de la police l’arrêstation s’est produit à 19 heures. Un recours d’Exibición Personal a été posé en faveur des prisionnier vers minuit, il n’a pas été encore résolu.

NOTES COMPLÈTES

PERSÉCUTION DE JEUNES HOMMES À SANTA BARBARA

Le Comité de Parents de Détenus Disparus au Honduras, le COFADEH, continue d’enregistrer des plaintes multiples qu’il reçoit depuis les différentes régions du pays, où une atmosphère de répression, de crainte et d’incertitude croît d’heure en heure, quand la population trouve ses rues totalement militarisées et placé sous l’état d’urgence policier imposé par le régime putschiste. La police réalise des perquisitions [NDT : illégales] dans les locaux d’associations et les maisons de membres de la résistance contre le coup, et poursuit les gens qui manifestent leur mécontentement face à la situation.

A Gualala, un département de Santa Barbara, les logements des jeunes hommes Alexander Trejo y Leonel Arturo Enamorado, leaders de l’Organisation Démocratique Populaire de Gualala, ont été perquisitionnés ce jour sans ordre judiciaire par la Police Nationale Préventive, les membres de cette dernière ont intimidé et menacé leurs parents ; les habitations ont été maintenues sous surveillance. L’action a obligé plus de 20 jeunes hommes de l’organisation de jeunesse, à abandonner la communauté.

C’est la deuxième fois en moins d’une semaine, que la police occupe le logement d’Alexander Trejo, une situation qui a laissé son épouse et sa fille très choquées.

Trejo a dénoncé au COFADEH que depuis quelques jours des véhicules inconnus se garent en face de son logement et qu’aujourd’hui ils arrivaient constamment, vers la 13:30 ils ont commencé la perquisition. Quand son épouse, a demandé l’ordre de perquisition, les policiers lui ont répondu qu’ils n’avaient pas besoin de cela parce qu’ils étaient l’autorité.

Pour sa part Leonel Enamorado a informé que depuis la semaine passée durant la nuit et à l’aube, des voiture de la police se sont garées en face de son logement et les policiers ont manipulés bruyamment leur équipement afin de l’intimider.

Nous faisons part de notre préoccupation que la police agit munie d’un listing de noms des personnes participant ou soutenant la résistance, nous rappelons qu’en octobre dernier les Forces Armées avaient demandé aux conseillers municipaux des listes des personnes suspectées d’être dans la résistance.

Face à ces actes et actions, ni oublie, ni pardon
COFADEH

Tegucigalpa, le 28 novembre 2009

ONT DENONCE L’AGRESSION D’ANGEL FABRICIO HERNÁNDEZ

Ángel Fabricio Salgado Hernández, 32 ans, celui que les militaires ont tiré hier à la hauteur du parc l’Obélisque. Lieu où il y avait un barrage non signalé, non éclairé, avec des barrières bétonnées en travers de la route, et que la voiture d’Angel n’a pas pu éviter, il se trouve dans le coma entre la vie et la mort. Sa belle-soeur, Anne Elvir, dénonce sur les ondes de Radio Globo, ce qu’elle qualifie de crime, d’assassinat prémédité, il semble "(qu’)ils lui ont tiré dessus à bout portant" dit-elle, les militaires ont rapidement nettoyé la scène du crime.

Ils lui ont volé son identité, remarque-t-elle, il était parti avec ses papiers de sécurité sociale, ils les lui ont volés ; ils l’ont conduit à l’hôpital où ils prennent une partie par la personne qui porte les patients. ???

Elle dénonce aussi le fait qu’hier les militaires sont entré à l’hôpital, deux militaires se sont fait passer pour des médecins de l’Hôpital militaire. C’est incroyable, dit Anne Elvir !

Les médias pro-putschistes ne sont pas passés, pas plus que le ministère public, bien qu’Amnistie Internationale ait des données précises à propos de cet événement.
Pour le moment, dit le journaliste Felix Molina, nous ne savons quel peut être le dénouement de l’était critique d’Angel Fabricio Salgado, dont la situation délicate a été provoquée sans aucune raison, lui et ceux qui l’accompagnaient venaient de jouer au foot sur un des terrains voisins.

ARRESTATIONS IRRÉGULIERES DE MINEURS

Tegucigalpa 29.11.09. Le CPTRT dénonce les arrestations de 14 mineurs aux abords du centre de vote Martízez le Rhodes ainsi que dans la banlieue Rosalinda, deux quartiers de Tegucigalpa. Les arrestations ont été menées par 8 policiers et quelques membres du commando Cobra. Le premier groupe de mineurs a été arrêtés alors qu’ils se trouvaient réunis dans une épicerie.
Les autres mineurs arrêtés l’ont été dans une rue du quartier dans lequel ils résident. Tous sont accusés de trouble à l’ordre public et on leur a demandé s’ils appartenaient à la Résistance. Par la suite, ils ont été emmenés au poste policier El Bethléem, plus connue sous le nom de Direction Métropolitaine n°3. Selon des déclarations de l’un d’eux, pendant l’arrestation il a été jeté au sol, face contre terre tandis qu’un policier lui pointait une arme sur la tête.

Le CPTRT a pu vérifier que ces jeunes n’ont pas été informés du motif de leur arrestation. D’autres ont été arrêtés au motif qu’ils n’avaient pas de papiers d’identité sur eux, ceux là ont été informé de la raison de leur arrestation. Cependant, dans le rapport de police ils sont accusés de trouble à l’ordre public. Le CPTRT a vérifié que la plupart des détenus avaient leurs papiers d’identité. De plus, le CPTRT a pu vérifier que dans le même poste de police deux adultes étaient détenus sans qu’ils apparaissent dans un rapport d’arrestation.

Le CPTRT a eu connaissance de ces faits de manière causale, alors qu’il se trouvait entrain d’observer la légalité de la situations des détenus dans plusieurs postes de police. Il a réussis à les faire remettre en liberté s’il n’existait pas de fondement juridique sur leur arrestation. Cependant, le CPTRT exprime sa préoccupations face aux faits qui se sont produits durant les élections de dimanche, et craint que des situations similaires puissent se répéter dans le pays en maintenant les organisations des droits de l’homme à l’écart, ces dernières s’étant chargées publiquement de dénoncer les abus et d’offrir l’accompagnement juridique nécessaire.

Le CPTRT demande à la communauté internationale de rester vigilante sur les violations possibles des droits qui peuvent émerger dans le contexte des élections et après ces dernières.

Source : Vos El Soberano MONITOREO DE LA REPRESIÓN : Denuncias, Alertas y reportes de todo el país
Traduction : Primitivi