Équateur : trois compagnies pétrolières quittent le pays

Wilson Pástor, ministre de Ressources naturelles non renouvelables d’Équateur, a annoncé aujourd’hui que cinq compagnies qui explorent des champs pétrolifères mineurs ont accepté les nouveaux contrats négociés avec son gouvernement, trois compagnies les ont refusés.

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Wilson Pástor, ministre de Ressources naturelles non renouvelables d’Équateur, a annoncé aujourd’hui que cinq compagnies qui explorent des champs pétrolifères mineurs ont accepté les nouveaux contrats négociés avec son gouvernement, trois compagnies les ont refusés.

Les cinq entreprises ayant accepté les conditions équatoriennes sont l’argentino-espagnole Repsol, la brésilienne Petrobell, les entreprises argentines Petrosud-Petroriva et Tecpecuador, et l’Association colombienne Pégase, qui ont au total sept contrats avec l’État, comme l’a indiqué Pástor durant une conférence de presse.

Les entreprises qui ont refusé de signer sont la colombaino-équatorienne Consorcio Gran Colombia, l’équatoriano-Vénézuélienne Consorcio Petróleo Amazónico et la nord américaine Bellwether. Le gouvernement n’a pas conclu d’accord avec ces trois compagnies principalement á cause de leurs exigeances très élevées en retour sur investissement pour leurs services, a expliqué Pástor.

Des quatre champs que ces trois entreprises exploitaient sont ceux de Pocuna, et de l’Association Pétrolière Amazonienne, c’était unique dans une production, et "ces concessions sont passées ce matin aux mains de Petroproducción", une entreprise publique, a remarqué le ministre. Les autres puits étaient en pahse exploratoire.

Les cinq entreprises qui resteront dans le pays investiront 180 millions de dollars suivant l’accord conclu ce dimanche.
Avec cette tournée d’accords, le gouvernement du président Rafael Correa vient de boucler la renégociation de tous les contrats pétroliers avec les entreprises privées présentes dans le pays, en novembre ce sont les accords sont les gisement à haut rendement qui avaient été renegociés.À ce moment là les compagnies chinoises Andes Petroleum et Petroriental, la chilienne ENAP, l’espagnole Repsol et l’italienne Agip avaient accepté de rester en suivant les exigeance du gouvernement, tandis que la brésilienne Petrobras, la coréenne Grand Canada, la nord-américaine EDC et la chinoise CNPC avaient décidé de partir.

Conformément au nouveau modèle de contrat, les entreprises se mettent en position de louer leurs services et de recevoir un tarif fixe pour cela, tandis que le propriétaire légal du pétrole extrait demeure l’état Équatorien.

Les champs mineurs sont ceux qui enregistrent une production quotidienne inférieure à 1 % de la moyenne nationale c’est-à-dire moins de 5 000 barils par jours, et qui sont éloignés des principales infrastructures pétrolières. La production des champs mineurs représente 6% de la totalité de la production équatorienne.

Source : Hoy, Tres empresas saldrán de Ecuador al no aceptar nuevos contratos petroleros
Traduction : Primitivi


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