Équateur : des manifestants rejettent le droit de révocation

2000 personnes ont manifestées contre les mécanismes de l’actuel droit de révocation. Droit constitutionnel qui permet à tout citoyen équatorien de lancer une demande de révocation par consultation populaire contre maires, préfets et députés. Ce droit a été édicté dans la Constitution équatorienne de 2008.

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2000 personnes ont manifestées contre les mécanismes de l’actuel droit de révocation. Droit constitutionnel qui permet à tout citoyen équatorien de lancer une demande de révocation par consultation populaire contre maires, préfets et députés. Ce droit a été édicté dans la Constitution équatorienne de 2008.

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Parmi les manifestants on a compté 100 des 221 maires qui composent l’Association des Municipalités de l’Équateur (AIMER). La manifestation a commencé devant la Cour Constitutionnelle et elle a pris fin face à l’Assemblée Nationale. Là les maires ont exigé la suspension des processus de la révocation et l’élaboration de nouvelles règles pour la mises en place de ces procédés. Ils ont considéré que le mécanisme actuel permet l’usage politique d’autres acteurs, de fait ils demandent une révision des mécanismes établis par la Constitution de 2008.
Ernesto Estupiñán, maire d’Esmeraldas (nord ouest du pays), considère que les fonctionnaires sont dans l’incapacité totale de se défendre. Il a affirmé qu’il est d’accord sur le droit constitutionnelle de révocation mais "qu’il doit y avoir des causes, des raisons [réelles]" pour lancer un processus de révocation.

La Constitution de l’Équateur établit que les citoyens ont le droit de retirer de leur charge maires, préfets et députés grâce à une consultation populaire. Elle indique que "les citoyens doivent avoir le droit de lancer la révocatoire contre les mandats octroyé aux maires, aux préfets et aux députés du lieux où il exerce sont droit d’électeur pour des actes de corruption ou de non-éxecution injustifiée de leur travail". Le mécanisme de ce droit constitutionnel ne permet de lancer une action que lorsque "un certain nombre de citoyens dans la jouissance de leurs droits politiques représentant au moins 30 % des recensés de la circonscription territoriale" demandent à l’exercer.
En décembre dernier, lors d’une consultation populaire dans le canton de Taisha (au sud-est de Quito), les habitants ont révoqué le mandat du maire, Jorge Chamik, qui a dénoncé une présumée motivation politique. De la même manière, actuellement le Conseil municipal National Électoral a plus de 115 demandes enregistrées de révocations de mandats.

Source : Agencia Púlsar, "Manifestación rechaza la revocatoria de mandatos en Ecuador"
Traduction : Primitivi


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