Bolivie : Sommet de Cochabamba, les articles du 23 avril

Ne disposant pas d’assez de temps pour traduire tous les articles relatant les faits du Sommet de Cochabamba qui a eu lieu du 21 au 23 avril dernier nous publions un "digest" dont les liens sont passés à la moulinette d’un traducteurs automatique.

On sait c’est mal, mais si vous voulez la version originale, le lien est toujours disponible à la fin.

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Ne disposant pas d’assez de temps pour traduire tous les articles relatant les faits du Sommet de Cochabamba qui a eu lieu du 21 au 23 avril dernier nous publions un "digest" dont les liens sont passés à la moulinette d’un traducteurs automatique.

On sait c’est mal, mais si vous voulez la version originale, le lien est toujours disponible à la fin.

- La conférence pose une alliance mondiale pour la Terre.
Nous travaillons ensemble pour aborder le changement climatique et pour défendre les droits de la Terre-Mère, et nous nous rejoignons dans la nécessité de créer une alliance mondiale pour la Terre à une échelle nationale, biorégionale [1] et internationale qui mettra en application des accords formulés par les groupes de travail de la Conférence des Peuples et qui cherchera à garantir que l’augmentation de la température mondiale ne dépasse pas le degré Celsius, ce qui est essentiel pour la vie des personnes.

- Les puissances polluantes doivent réduire de 50% leurs émissions de gaz.
Les participants de cette conférence ont déploré le fait qu’il y ai des personnes qui essaient de lutter contre le Protocole de Kyoto, qui est l’v instrument inaliénable pour la réduction des gaz à effet de serre dont on dispose actuellement.

- Une agriculture locale pour la sécurité alimentaire.
À tous qui nous écoutent, je les salue au nom de la Conférence des Peuples qui se déroule à Cochabamba. Il m’a pris de résumer le travail de quatre tables et de parler des sujets qui font références à l’agriculture et à la souveraineté alimentaire, aux peuples indigènes, au référendum et à la Terre-Mère.

Après avoir débattu, après avoir analysé des suggestions et des propositions, nous arrivons à une conclusion : qu’en agriculture il existe plusieurs entreprises au niveau mondial qui décident de celui qui mange et de celui qui ne mange pas. Le modèle des indigènes et ses paysans est le seul qui peut refroidir la planète et aider à donner de la nourriture à des millions d’affamés, pour cela nous avons besoin d’une réforme agraire, soigner l’eau, aller contre les agrocombustibles, les transgéniques et les graines stériles qu’ils offrent comme solution.

- Patiño : “Le peuple ne vit pas seulement de pain, mais aussi de dignité...”
Le Chancelier équatorien, Ricardo Patiño, a proposé aux délégués à la Conférence des Peuples d’incorporer dans leurs constitutions politiques les droits de la Terre-Mère et il a exigé des pays industrialisés, spécialement ceux du nord, de ne pas transgresser l’intégrité des autres peuples.

- Accord des Peuples 22 Avril Cochabamba, Bolivie.
L’“Entente de Copenhague” devrait nous conduire à une augmentation de la température de plus 2°C, ce qui donne une probabilité de 50% que les dommages infligés à la Terre soient totalement irréversibles.

- “Le référendum global changera la structure de pouvoir du monde”.
_ Joel Marsden est un new-yorkais qui a fait de la recherche pendant huit ans et dans 26 pays sur la possibilité d’un vote global sur le changement climatique. Il a été nommé président de la table 4 dont le sujet était : Avons-nous besoin d’un référendum mondial sur le changement climatique ?. Maintenant il cherche à utiliser toute cette expérience pour enrichir l’approche d’un suffrage universel démocratique, de confiance, multiple et qui dépasse, au moins 180 millions de participants pour la défense de la Terre-Mère.

- Un pacte des peuples pour la Terre.
Les conclusions de la Conférence de Cochabamba ont été rédigés “depuis la base” pour que “ceux là-haut” écoutent, avec l’objectif de chercher des solutions urgentes pour freiner les effets du réchauffement global, a affirmé hier le Chancelier bolivien David Choquehuanca.

- Un noeud du problème : Les Etats-Unis doivent signer le Protocole de Kyoto.
Le vice-président du Conseil d’État de la République de Cuba, Esteban Lazo Hernández, a proposé aujourd’hui dans la Conférence de Cochambab d’exiger que les États-Unis ratifient le Protocole de Kyoto.

- Un fond d’adaptation, l’autre demande du monde.
Les représentants des peuples et les organisations de différents pays du monde qui se sont exprimés au sein de la conférence ont exigé la création d’un fond d’adaptation contre les effets du réchauffement global et pour l’appui aux modes de vie en harmonie avec la nature.

“Nous exigeons la création d’un fond d’adaptation qui répond aux demandes des pays en développement, qui évalue les nécessités et les coûts, et qui compense les dommages subit. Un fond qui soutien les modes de vie respectueux de la nature" a dit Matthey Stilwell, de l’Institut pour la Gouvernance et le Développement Soutenable. Il a expliqué que l’adaptation doit être “un processus d’appropriation et non de soumission” des pays en développement qui ont besoin d’outils afin de compenser le changement climatique.

- MAS : La conférence n’a pas été un “rideau de fumée”.
Le président de la Commission de Forces armées, de la Police et de la sûreté de l’État, le sénateur Adolfo Mendoza, a rejeté hier les affirmations de quelques membres de l’opposition qui indiquaient que le sommet n’était qu’un rideau de fumée pour cacher une course aux armements en Bolivie. “Dire que la conférence a été un rideau de fumée pour d’autres fins fait la partie des positions saugrenues qui ont à voir avec le comportement des médias et des forces politiques de la droite au niveau continental” a indiqué Adolfo Mendoza.

- Un nouvel ordre mondial est urgent.
Le vice-président du Conseil d’État de Cuba, Esteban Lazo, a posé hier dans la séance de clôture de la Première Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement climatique la nécessité d’un ordre international juste et rationnel pour toute l’humanité.

- Chávez plaide pour la défense de l’humanité.
À la rencontre sur le changement climatique qui s’est terminé jeudi dernier en Bolivie, le président du Venezuela, Hugo Chávez, a affirmé que “si nous ne cassons pas l’hégémonie de l’empire yankee et du capitalisme sur cette planète, la vie humaine va disparaître”.

- Des pays riches ont un pacte fermé pour Cancún.
è Le président vénézuélien, Hugo Chávez, a dénoncé hier la tenue de réunions secrètes préalables au Sommet de l’ONU sur le Changement climatique qui se déroulera à la fin de l’année à Cancún, Mexique.

- Financer des fonds pour aller au sommet du Mexique.
è Le président du Venezuela, Hugo Chávez, a indiqué mercredi dernier que l’Équateur a proposés comme permier versement au fonds commun afin de motiver les États-Unis pour signer le Protocole de Kyoto. Ces fonds seront utilisés pour financer les actions d’information et d’appui aux mouvements sociaux lors du Sommet de Cancún au Mexique en novembre prochain.

- L’unité est clef pour sauver la Terre.
Le président de l’État Plurinational de la Bolivie, Evo Morales Ayma, a demandé hier aux Nations Unies, aux organismes internationaux et aux gouvernements d’appliquer les conclusions de la Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement climatique et les Droits de la Terre-Mère, dont les discussions se sont développées dans la ville de Tiquipaya, Cochabamba.

- Le sommet s’est terminé en exigeant que les pays riches paient pour des effets climatiques.
Dans une atmosphère de fête s’est terminé jeudi dernier la Première Conférence Mondiale des Peuples sur le Changement climatique et les Droits de la Terre-Mère (CMPCC), avec un appel vers les pays riches et les sociétés transnationales afin qu’ils apportent au moins 300 milliards de dollars par an pour réduire les effets climatiques.

- Bien vivre doit être une culture réelle.
Leonardo Boff considère que le capitalisme s’intéresse à Karl Marx, “pour comprendre comment fonctionne le système, parce qu’ils se rendent compte que c’est exactement de cette logique dont il faut sortir, et ils ne savent pas comment en sortir sans renoncer à leurs privilèges, sans renoncer à leurs gains ; aujourd’hui renoncer à cela est en contradiction avec leur nature”.

- Des peuples paient un tribut à la Terre-Mère.
Les représentants de plus de 150 pays du monde se sont engagés à vivre en harmonie avec la nature et à défendre les droits de la planète face à la contamination du capitalisme.

Source : Cambio articles du 23 avril relatifs au sommet de Cochabamba
Traduction : Primitivi


[1Notion un peu floue à la traduction, qui semble être celle de pays voisins partageants des zones de biosphère communes. L’Amazonie et les Andes pour la Bolivie, qui pourrait être les Alpes ou les Pyrénées pour la France

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