Argentine : La Chancellerie Argentine a déposé plainte contre les États-Unis

Le ministère des Affaires étrangères argentin a envoyé une lettre de protestation à l’Ambassade des États-Unis par l’avion qui avait atterri en Argentine avec un matériel non déclaré. Le Chancelier argentin a indiqué que les équipements en question pourraient être utilisés pour de l’espionnage.

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Le ministère des Affaires étrangères argentin a envoyé une lettre de protestation à l’Ambassade des États-Unis par l’avion qui avait atterri en Argentine avec un matériel non déclaré. Le Chancelier argentin a indiqué que les équipements en question pourraient être utilisés pour de l’espionnage.

Le matériel trouvé dans l’avion américain a été trouvé jeudi dernier juste après son atterrissage sur l’aéroport International d’Ezeiza.

Le ministre des Affaires étrangères argentin, Héctor Timerman, a indiqué qu’"il a vérifié que près de mille pieds cubiques de matériel n’étaient pas indiqué dans la liste des éléments déclarés".

Le fonctionnaire a ajouté que c’est "un matériel suspect qui pouvait servir à des interférences téléphoniques, des écoutes secrètes, des armes, et des drogues qui n’étaient pas déclarées".

Selon la protestation envoyée à l’Ambassade des États-Unis en Argentine, "jusqu’à présent nous n’avons pas reçu d’explications satisfaisantes qui éclaircissent la présence de matériel non déclaré dans le chargement qui est arrivé à l’Aéroport d’Ezeiza".

Le document ajoute qu’il n’a pas non plus eu d’éclaircissement sur "l’usage qui pourrait être fait de ce matériel une fois déposé en Argentine, en prenant en compte que pour une part du matériel il s’agissait d’éléments qui sont utilisés dans des opérations d’intelligence et(ou) de communications".

Cependant, la porte-parole du Département d’État, Virginia Staab, a argumenté que "ce débarquement avait été complètement coordonné et approuvé par le Ministère de Sécurité et le ministère des Affaires étrangères du Gouvernement de l’Argentine".

Pour sa part, Beron de Astrada, le juge qui enquête sur l’affaire, a indiqué que "le chargement était arrivé dans le cadre d’un accord de coopération". Le magistrat a assuré que "jusqu’à présent il n’y a pas de fait illicite vérifié".

Source : Agencia Púlsar "Cancillería de Argentina presentó una queja formal ante Estados Unidos"
Traduction : Primitivi


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